Logo_Lafleche_N

le blogue

arrow

Soignez vos microcontenus

Il suffit parfois d’une image ou de quelques mots pour obtenir beaucoup d’effet. L’important, ce n’est donc pas nécessairement la longueur de vos contenus. C’est l’imagination avec laquelle ils sont conçus.

Qu’est-ce qu’une bonne histoire?

Ça dépend évidemment à qui on parle. Ça dépend aussi du contexte, du format, de la plateforme…

J’aime les reportages fouillés, les récits épiques ou simplement anecdotiques, les documentaires qui comprennent une suite de retournements inattendus.

Mais j’aime aussi ce qu’on appelle les microcontenus.

Je parle d’une vidéo de 20 secondes, d’un mème particulièrement astucieux, d’un classement des cinq meilleurs albums alternatifs des années 80 en 30 secondes, d’une blague totalement tordue issue d’un spectacle d’humour ou, mieux encore, d’un message d’un ami qui me raconte en quelques mots le drama survenu la veille dans un party sur l’une de mes 72 messageries.

Nous sommes devenus des experts des microcontenus. Nous en produisons et en consommons à la pelle.

C’est aussi, paradoxalement, le type de contenu le plus négligé, le plus pauvre et le moins imaginatif produit par les marques, il me semble.

Faire preuve d’imagination

Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’une entreprise qui n’utilise son infolettre que pour ses promotions. De la même manière, je trouve presque désespérant le manque d’imagination d’une très vaste majorité de « gestionnaires de communauté » qui se contentent de publier des platitudes et des photos de produits en espérant qu’à force de bombarder à l’aveugle, leurs publications finiront par développer un autre lien avec leur auditoire que celui que l’on a avec un vendeur de chaussures.

Soit un rapport humain qui se situe en proche banlieue du néant. (Je le sais, j’ai déjà vendu des chaussures.)

Or, de nos jours, les marques doivent non seulement parler pour vendre, mais aussi pour atteindre d’autres objectifs : la notoriété, la mise de l’avant des valeurs qui leur sont associées, leurs qualités comme marque employeur, la fidélisation, les relations publiques…

Bref, il faut diffuser une variété de messages qui changent selon les plateformes et leurs codes respectifs, qui correspondent à l’identité de la marque et qui interpellent celles et ceux qui passent devant notre vitrine numérique sur l’avenue très achalandée du marché de l’attention.

Revenir à la source

Ce qui m’étonne, c’est que plusieurs de ces marques qui, comme je le disais, négligent leurs microcontenus ont ce qu’il faut pour en faire un outil conversationnel puissant, attractif et susceptible de créer de l’engagement (ou enfin, d’être au moins vu et lu, ce qui est déjà beaucoup dans le marché de l’attention).

À partir d’un guide de marque complet, comme en possèdent plusieurs entreprises, il est possible de forger un personnage médiatique et de savoir comment le faire parler afin de le rendre réellement captivant.

Comment la marque s’exprime-t-elle? Quel est son vocabulaire? Qu’est-ce qui l’intéresse? Quels sont les modèles qui lui ressemblent? À qui s’adresse-t-elle et par quels moyens?

Une fois que tout ça est établi et qu’on croise ce que contient notre guide avec des objectifs de marketing, on obtient le début d’une stratégie de microcontenus.

Surtout, on s’assure que la personne qui aura la responsabilité de les produire détiendra toutes les données nécessaires pour faire des propositions qui sont alignées avec l’esprit et les aspirations de l’entreprise.

///

Si vous avez besoin d’un coup de main pour aligner votre guide de marque avec votre production de microcontenus, sachez que c’est ce que nous adorons faire. Nous travaillons avec vous en vue de créer un lexique, des modèles et la tonalité qui convient parfaitement, et de programmer ainsi des contenus en phase avec vos objectifs.

Nos favoris (l'infolettre)