La flèche a 10 ans! On célèbre l’événement en soulignant 10 projets qui ont marqué l’évolution de nos pratiques et l’élargissement progressif de notre offre.
Client : Festival d’été de Québec
Projet : Les inédits des Nuits FEQ
Années : 2019-2020
On a tellement trippé sur ce projet, pour une multitude de raisons.
D’abord parce que les défis étaient nombreux et excitants.
Il fallait mettre en valeur un commanditaire (Bell) et une série de spectacles organisée par la gang du Festival d’été de Québec (BLEUFEU) à l’Impérial, sans toutefois donner l’impression qu’on assiste à du contenu publicitaire.
Ensuite, nous devions créer des concepts uniques pour chaque artiste, les convaincre d’embarquer dans nos plans parfois un peu nonos, puis tourner, en mode « guérilla », soit avec une ou deux caméras, et c’était parfois David Desjardins, présent comme intervieweur, qui faisait aussi le boulot de perchiste.
Ce format réduit nous a permis d’obtenir les secrets d’une bonne « setlist » selon Lisa LeBlanc, de nous faire conduire par Les Louanges pour remonter le fil de ses souvenirs à Québec dans une Tercel comme celle de sa chanson, de chiller un max chez Exo avec Jérôme 50, d’aller magasiner des vinyles avec Clay and Friends et de comprendre le phénomène des Sœurs Boulay grâce aux témoignages de leurs fans.
Samantha McKinley, vice-présidente stratégies des marques et affaires publiques de BLEUFEU (la maison-mère du FEQ et de l’Impérial), cherchait une équipe qui serait capable d’élever de quelques crans le contenu témoignant de ces spectacles.
« On était en mesure de faire des vidéos-témoins de performances, mais il nous fallait quelque chose de plus, qui interpellerait non seulement les fans, les personnes qui étaient allées voir le show, mais aussi un plus vaste public qui serait séduit par la proposition », expose-t-elle.
« En raison de nos collaborations précédentes, de votre sensibilité artistique et de votre capacité à raconter des histoires, on savait que vous alliez pouvoir nous amener ailleurs. Votre mélange d’entrevues et de performances, les scénarios qui changeaient chaque fois pour se coller à l’esprit de chaque artiste, tout ça monté avec rythme et intensité, ça a permis au public d’interagir avec nos marques et le commanditaire sans que ça ait l’air forcé. Au contraire. »
« Le principal impact de cette série, c’est que ça a montré à notre équipe et à notre commanditaire qu’on pouvait faire ça : faire entrer en contact le public, les artistes et la marque, de manière naturelle. Ça n’avait pas l’air calculé, il y avait une véritable valeur ajoutée, c’était fait avec finesse, ce qui a permis que tout le monde gagne, que tout le monde rayonne. Chapeau! »
« En fait, termine-t-elle, vous avez donné de la street cred à notre projet, et c’est exactement ce dont il avait besoin. »