Projet : Stratégie de contenus numériques

Année : 2020

Que nous en soyons les producteurs ou les idéateurs, les contenus que nous imaginons permettent aux organisations d’atteindre les publics visés, d’éduquer, de marquer les esprits et même de modifier les perceptions.

Comment? En racontant des histoires qui touchent au quotidien des gens et qui répondent à leurs aspirations et à leurs désirs. Y compris quand ça concerne la justice et qu’il s’agit aussi d’apaiser leurs craintes.

Rendre justice… à la justice

Au tournant de la précédente décennie, le système de justice québécois est régulièrement mis à mal dans certains médias, et plus encore dans les réseaux sociaux. Il apparaît alors clairement à la toute nouvelle Direction des communications du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) que plusieurs mécanismes de ce système sont méconnus du public.

Des actions doivent être mises en place pour améliorer la perception d’une partie de l’opinion publique qui croit que le système de justice « protège les criminels plutôt que les victimes ». C’est là qu’on entre en jeu.

Donner un visage humain au système

Notre stratégie de contenu repose sur plusieurs piliers majeurs : améliorer la compréhension des rouages du système et du droit, mettre en valeur le soutien aux personnes victimes d’actes criminels et expliquer le rôle des procureurs.

En plus de créer un écosystème de canaux numériques permettant de rejoindre l’ensemble des cibles visées, nous avons comme idée de braquer les projecteurs sur des individus qui travaillent dans le système. En mettant en lumière leurs récits, nous ferons mieux comprendre leur rôle, mais aussi leur engagement.

« Je dirais que c’est ce qui nous a le plus servi et que nous retenons encore de la contribution de la flèche à notre volonté de communiquer : le faire en racontant des histoires », soutient aujourd’hui Christine Richard, conseillère en communication au DPCP.

« Il faut dire, poursuit-elle, que c’était très nouveau pour nous de communiquer autant. La stratégie numérique que vous nous avez proposée appuyait nos efforts en ce sens et s’inscrivait dans un exercice plus vaste qui comprenait aussi des relations plus étroites avec les médias. »

Prendre le message en main afin de bien faire comprendre au public une décision de la cour, ou celle du DPCP d’entamer ou non des procédures, a ainsi permis de faire la lumière sur les coulisses du système de justice.

La confiance retrouvée

« En mettant en ligne notre blogue et en produisant les premiers épisodes de notre balado, alors que ce moyen n’était pas particulièrement commun, nous avons pu nous démarquer et démystifier notre rôle et notre mission de manière peu conventionnelle », se félicite Christine Richard. Cette stratégie s’est avérée fructueuse en raison de la grande implication de la Direction des communications et de la détermination de la direction du DPCP à communiquer autrement pour prendre la place qui lui revient dans l’espace public.

« Ces actions, combinées à plusieurs autres moyens, notamment une plus grande présence sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels, ont permis au DPCP d’accroître la confiance du public envers l’institution, ce qui était un de nos objectifs principaux. »